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Comment une future entreprise française, écologique et innovante risque de mourir avant de naître?



A l’heure où de grandes multinationales sortent des produits fabriqués en plastique des mers, où des entreprises utilisent le green washing à des fins économiques, trompant les citoyens soucieux d’une consommation responsable, nous sommes en difficulté.


Cela fait plus d’un an et demi que nous portons ce projet (créer des lunettes à partir de plastiques sauvages en Occitanie), accompagnées par l’Ecole de Mines d’Alès, des ingénieurs, des experts français de tous secteurs, afin de mettre sur pied une entreprise respectueuse et cohérente.


Grâce aux soutiens des associations, pêcheurs et collectivités, nous avons pu récolter de la matière ; grâce aux ingénieurs, scientifiques, nous sommes en train d’étudier consciencieusement nos matériaux ; grâce à votre soutien, nous tenons nos valeurs MAIS….

Notre partenaire qui devait transformer la matière ne peut pas, car elle nécessite un tri plus poussé et un nettoyage, et malgré les très nombreuses sollicitations que nous faisons auprès des recycleurs français, nous ne trouvons pas quelqu’un pouvant nous aider.


Pourquoi ? Parce que nous n’avons pas assez de quantité pour que les « grands du recyclage » la prenne en séparé (même en y intégrant 50% ou plus de plastiques ménagers recyclés). Et ils ont racheté beaucoup de petites entreprises ces dernières années… ces mêmes qui auraient pu nous aider. Beaucoup d’autres ont été liquidées et celles qui restent sont peu nombreuses et pas assez soutenues pour prendre le pas de l’innovation écologique.


Monsieur le Président arborait il y a peu, au G7, une montre faite à partir de plastique des mers en disant que le futur était là.

Sûrement pour les mêmes raisons que ci-dessus, ces plastiques marins viennent des mers d’Asie du Sud-Ouest.


Oui, Monsieur le Président, car aujourd’hui les déchets sauvages (récoltés dans la nature), récoltés par des milliers de vos citoyens en France, souvent eux-mêmes dans des démarches zéro déchet et conscients de l’urgence écologique, ne sont pas valorisés. Ils partent souvent en incinération ou sous terre, ou au mieux feront plusieurs centaines de kilomètres pour être recyclés, annulant ainsi toute l’énergie déployée pour préserver notre planète.


L’économie circulaire se doit d’être locale, urgemment, et pour cela les acteurs locaux qui survivent à la concurrence internationale doivent être encouragés et soutenus.

Nous sommes fatiguées de ce combat pourtant si nécessaire, nos sourires et notre détermination, nourris seulement d’amour et d’eau fraiche ne suffisent plus. Et pourtant nous faisons de ce projet un combat, nous le portons sur nos fonds propres et refusons encore un peu de baisser nos exigences et d’aller toquer aux portes des pays voisins.


Nous avons besoin de faire entendre notre voix alors PARTAGER, DIFFUSER…Afin d’élargir le réseau, de trouver des partenaires qui prendront le pas du local, du circulaire, de l’écologie, de l’innovation, de l’entreprenariat féminin, des petits de ce monde aux grands rêves.


Bien à vous, Flora et Céline, projet EffetMer (effetmer@ecomail.fr)


CHERCHONS RECYCLEUR POUR TRIER, LAVER, BROYER 1 tonne de PET (dans un premier temps). Merci

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